L’EPFL, en collaboration avec le CHUV, a amélioré un implant cérébral afin de faire remarcher les paraplégiques. Les personnes concernées pourront à nouveau faire des activités physiques.
Après une dizaine d’années de recherches, Grégoire Courtine (neuroscientifique français et professeur à l’EPFL) et Jocelyne Bloch (neuroscientifique suisse genevoise) ont réalisé une innovation dans le domaine des neurosciences. Jusque-là, leur implant avait été utilisé pour traiter la douleur. Maintenant, il sera placé dans le cerveau afin de décrypter l’intention de la marche du patient et la traduira en stimulation électrique pour faire bouger les jambes.
Ils ont testé cet implant avec des personnes paraplégiques qui avaient des lésions graves sur la moelle épinière. Après les opérations et beaucoup d’entraînement et d’efforts, les personnes ont été capables de faire plusieurs activités physiques, par exemple : marcher, nager, faire du vélo, se tenir debout, etc.
L’EPFL et le CHUV se sont associés avec des chercheurs du Commissariat à l’Énergie atomique (CEA) et avec le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) à Grenoble. Pour que des essais cliniques puissent être menés aux États-Unis, la FDA (autorité de régulation Américaine) devra valider l’efficacité de la technologie.
Dans la vidéo ci-dessous, Gert-Jan, un Néerlandais de 40 ans qui a été victime d’un accident de vélo qui l’a rendu paraplégique, partage son expérience de ce traitement. Il a pu remarcher avec l’aide de chirurgie et de l’implant cérébral: il est la première personne qui peut marcher lentement, mais naturellement pendant 30 min.
Article rédigé par Andrea Medina Yepez, apprentie employée de commerce
Crédits photo : CHUV Philippe Getaz
Crédits vidéo : Neurorestore
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